Urbo
Une rue, un arbre, des pavés, la pluie.....C'est comme ça que j'imaginais la vie en province, avec en prime parfois une rivière d'eau boueuse traversant une
ville triste et même pas austère. Des dimanches claquemurés au milieu des repas de famille jusqu'à quatre heures de l'après-midi. A quinze ans, je m'y imaginais seule, livrée à un destin tissé d'ennui
et de mornes vagabondages.
Si je n'avais pas rencontré Jasmin, peut-être que je me figurerais encore ainsi la vie en province, évoquée par de piètres images accrochées au mur des cafés parisiens.
Mais
j'ai appris que les villes vivent. Toutes les villes. Certaines ne s'embarrassent pas d'artifices. Je confondais la banlieue et la province. De toutes façons, j'avais à cette époque une vision tellement faussée du monde que si je
n'avais pas rencontré l'amour, cela aurait pu très mal tourner. Je ne savais pas que l'on pouvait être seule partout, il suffisait de le vouloir.
,
Jasmin me demandait parfois si ce que nous vivions était de l'ordre du réel, et souvent je lui répondais
que peut- être que le réel n'a pas d'ordre.
SD
Des écritures émouvantes, des toiles qui invitent aux voyages, la tendresse du mot et du trait sans cesse renouvelé.
Il y a toujours a découvrir.
Merci.
tenzing
bonjour, j'ai consulté vos pages. très intéressant!
JM
Merci d'avoir consulté mon site!
! Suis heureuse qu'il vous intéresse...
jmullerartistepeintre@bbox.fr
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Pas de croutes,, que de la bonne mie !!! , Merci a l'artiste de nous faire rêver à d'autres mondes en couleurs,comme Alice je m’émerveille des merveilles..
Joelle Muller